Paris dans un futur de l'absurde

Sur ces photos, nous voyons la vision innatendue du Paris futuriste selon Klapisch. Ces images sont tirées de Peut-être (1999)



Paris de 2070 en Plan de grand ensemble

Arthur, le personnage incarné par Romain Duris découvre la ville telle qu'elle sera dans 70 ans. Selon le crédo bien connu de la science-fiction, le futur est une projection du présent où les points choisis sont amplifiés.



Arthur le personnage de Duris découvrant ce paysage

Ici Klapisch, fidèle à sa passion pour l'absurde, renverse les codes et amplifie cette vision jusqu'à la caricature. On peut également penser que cette rencontre brutale entre Arthur et son avenir lointain n'est pas la seule raison de cette stupéfaction clairement lisible sur la photo ci-dessus.



Ruelles et boulevards

Car si dans ce Paysage Parisien tourné au Sahara, on reconnaît quelques airs de post-apocalypse tel qu'on pouvait se l'imaginer dans les années 70 avec la peur de l'hiver nucléaire
(et la caricature est peut-être là)...



Sous Arthur la plage, sous la plage les pavés!

...Klapisch n'oublie pas la place de l'homme dans la ville. Chez beaucoup de cinéastes, nottament en science-fiction, la ville est comme un organisme menaçant, figure d'une modernité où les hommes sont possédés par leur propre monde.



Typique de la ville vue par Klapisch celle de tous les jours: le marché

Ici le pire est arrivé, qu'importe, on fais le marché comme à Clignancourt et tranquillement on boit une mousse sur les toits de Paris devenus accessibles.

Une blonde sur les toits de Paris ou la ville réinvestie